Le plastique c’est mauvais pour la planète, on le sait tous : ça pollue, ce n'est pas écologique et ça ne se recycle pas. Chez ERYAM, on a donc dû trouver une solution plus écologique, en phase avec nos valeurs environnementales (même dans nos packagings) on a alors découvert le plastique végétal ! Mais qu’est ce que c’est que cette nouvelle matière ? On vous explique tout dans cet article.
Mais avant d'entrer dans le cœur du sujet, faisons le point sur le plastique.
1.Qu’est ce que le plastique ?
Les tubes plastiques classiques sont généralement composés de PEHD (polyéthylène haute densité), un polymère de synthèse qui a été créé en 1932 par les chimistes Karl Ziegler et Guilio Natta.
Depuis, il s'est répandu en agro-alimentaire, en chimie, dans l’industrie pharmaceutique, dans les jouets et bien évidemment en cosmétique : 80 millions de tonnes seraient produites chaque année sur la planète ! L’Algérie consommerait à elle seule, 7 milliards de sacs par an.
Ainsi, il va servir de contenant :
- pour les shampoings
- dans les produits ménagers
- la lessive
- les flacons de médicaments
S’il est très largement utilisé, c’est parce qu’il comporte des avantages : c’est un matériau peu cher, très solide (incassable), modulable et léger.
2. Pourquoi le plastique est polluant ?
Le plastique contient des polluants toxiques qui endommagent l’environnement et causent la pollution des sols, de l’eau et de l’air. Son cycle de vie est problématique :
Sa production est réalisée à partir de produits fossiles non renouvelables tels que le pétrole, le gaz naturel ou le charbon, cela nécessite beaucoup d’eau, d’énergie, et émet des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique.
La « fin de vie » du plastique est particulièrement nocive pour l’environnement : il n’est ni trié ni recyclé : entre 100 et 400 années sont nécessaires pour qu’il puisse se dégrader partiellement. Pire encore, on les retrouve partout dans les milieux naturels :
La pollution des mers et océans provient principalement du plastique et a un impact terrible sur les espèces marines. Cela nuit non seulement à l'écosystème marin (coraux, animaux marins) et à l’approvisionnement alimentaire des communautés qui dépendent de la pêche. En effet, les gros animaux consomment des petits animaux empoisonnés par du plastique et
ingèrent des toxines. Les toxines remontent la chaîne alimentaire et peuvent même être présentes dans les poissons que nous consommons.
Le plastique endommage également les sols. Les toxines plastiques peuvent s’infiltrer dans les eaux souterraines, et atterrir dans l’eau que nous buvons et utilisons chaque jour.
Sur terre, en plus de polluer visuellement, ils peuvent rester coincés dans les arbres, au niveau des montagnes et fôrets. Là aussi, les animaux risquent de consommer des toxines ou de s’emmêler dans le plastique et de suffoquer. Si un animal consomme un morceau de plastique, le plastique peut obstruer son estomac tout en l’empoisonnant avec des toxines.
D’un point de vue atmosphérique, la pollution du plastique est un problème pour les humains et les animaux. Lorsque le plastique est brûlé à l’air libre, il libère de grandes quantités de toxines qui polluent l’air. Si les toxines sont inhalées pendant une longue période, cela peut entraîner des problèmes respiratoires.
3. Qu’est ce que le plastique végétal ?
Le Polyéthylène (PE) végétal, que nous utilisons, est produit à partir d’éthanol de canne à sucre. C’est une ressource naturelle renouvelable (plastique biosourcé) contrairement au PE issu des matières fossiles (pétro-sourcé).
La canne à sucre est cultivée dans le centre et le sud du Brésil, en zone tropicale, à 2'000 km de la forêt amazonienne. Ainsi, elle ne participe pas à sa déforestation.
La canne à sucre est l’une des cultures les plus propres du monde : son irrigation est essentiellement naturelle et elle ne requiert pas l’utilisation de pesticides ni d’OGM.
Une fois récoltée, la canne à sucre est envoyée vers des broyeurs, première étape de la fabrication du sucre. Le sucre de canne est fermenté et distillé pour produire de l’éthanol. L’éthanol produit peut être transformé soit en bioplastique, soit en biocarburant. L’éthanol est déshydraté́ pour créer de l’éthylène, lui-même polymérisé́ en polyéthylène pour produire du plastique 100% végétal (voir schéma ci-dessous).
Le polyéthylène végétal entre ensuite dans nos procédés de fabrication des tubes. Le tube avec PE végétal possède les mêmes caractéristiques qu’un tube issu de la pétrochimie, ainsi qu’une bonne résistance aux agressions chimiques.
Tout comme un tube classique, celui en PE végétal est apte au contact alimentaire et il est recyclable selon les consignes de tri locales.
La production de PE végétal a un bilan carbone négatif. En effet, la canne à sucre absorbe du CO2 pour la photosynthèse pendant sa phase de croissance.
Les tubes avec PE végétal sont donc éco-responsables, ils contribuent à réduire la consommation de plastique pétro-sourcé et participent ainsi à une démarche de développement durable plus respectueuse de l’environnement (empreinte carbone réduite, diminution des émissions de gaz à effet de serre)
